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pages a propos devoir categories art articles auteurs citations conscience desir etat existence & temps freud (1856-1939) inconscient justice & droit langage lectures lexique liberte matiere & esprit methodologie notions platon (428-348) rousseau (1712-1778) societe sujets textes archives décembre 2010 octobre 2009 septembre 2009 juillet 2009 catégories art articles auteurs citations conscience desir etat existence & temps freud (1856-1939) inconscient justice & droit langage lectures lexique liberte matiere & esprit methodologie notions platon (428-348) rousseau (1712-1778) societe sujets textes pages a propos devoir liens créer un blog philosophie 2008 2009 site hansen-love unblog.fr recherche pour : recherchez aussi : - existence mort - vocabulaire philosophique terminale - citation justice droit - citation inconscient - citation droit justice méta inscription connexion flux rss des articles rss des commentaires platon – le banquet : discours d’aristophane, de socrate et d’alcibiade 13 décembre classé sous art , desir , lectures , matiere & esprit , platon (428-348) par philo50 | 0 commentaires platon – le banquet 120 1024×768 -- normal 0 21 false false false microsoftinternetexplorer4 -- -- st1\:*{behavior:url(#ieooui) } -- /* style definitions */ table.msonormaltable {mso-style-name: »tableau normal »; 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et, quand ils se mettaient à courir vite, ils faisaient comme les acrobates qui font la culbute en soulevant leurs jambes du sol pour opérer une révolution avant de les ramener à la verticale ; comme à ce moment-là ils prenaient appui sur huit membres, ils avançaient vite en faisant la roue. la raison qui explique pourquoi il y avait ces trois catégories et pourquoi elles [190b] étaient telles que je viens de le dire, c’est que, au point de départ, le mâle était un rejeton du soleil, la femelle un rejeton de la terre, et le genre qui participait de l’un et de l’autre un rejeton de la lune, car la lune participe des deux. et si justement eux-mêmes et leur démarche avaient à voir avec le cercle, c’est qu’ils ressemblaient à leur parent. cela dit, leur vigueur et leur force étaient redoutables, et leur orgueil 8 était immense. ils s’en prirent aux dieux, et ce que homère raconte au sujet d’ephialte et d’otos, à savoir qu’ils entreprirent [190c] l’escalade du ciel dans l’intention de s’en prendre aux dieux, c’est à ces êtres qu’il convient de le rapporter. c’est alors que zeus et les autres divinités délibérèrent pour savoir ce qu’il fallait en faire ; et ils étaient bien embarrassés. ils ne pouvaient en effet ni les faire périr et détruire leur race comme ils l’avaient fait pour les géants en les foudroyant car c’eût été la disparition des honneurs et des offrandes qui leur venaient des hommes -, ni supporter plus longtemps leur impudence. après s’être fatigué à réfléchir, zeus déclara : « il me semble, dit-il, que je tiens un moyen pour que, tout à la fois, les êtres humains continuer d’exister et que, devenus plus faibles, ils mettent un terme à leur conduite déplorable. en effet, dit-il, je vais sur-le-champ les couper chacun en deux ; en même temps [190d] qu’ils seront plus faibles, ils nous rapporteront davantage, puisque leur nombre sera plus grand. et ils marcheront en position verticale sur deux jambes ; mais, s’ils font encore preuve d’impudence, et s’ils ne veulent pas rester tranquilles, alors, poursuivit-il, je les couperai en deux encore une fois, de sorte qu’ils déambuleront sur une seule jambe à cloche-pied ». cela dit, il coupa les hommes en deux [190e] , ou comme on coupe les œufs avec un crin. quand il avait coupé un être humain, il demandait à apollon de lui retourner du côté de la coupure le visage et la moitié du cou, pour que, ayant cette coupure sous les yeux, cet être humain devînt plus modeste ;: il lui demandait aussi de soigner les autres blessures. [191a] apollon retournait le visage et, ramenant de toutes parts la peau sur ce qu’on appelle à présent le ventre, procédant comme on le fait avec les bourses à cordons, il l’attachait fortement au milieu du ventre en ne laissant qu’une cavité, ce que précisément on appelle le « nombril ». puis il effaçait la plupart des autres plis en les lissant et il façonnait la poitrine, en utilisant un outil analogue à celui qu’utilisent les cordonniers pour lisser sur la forme les plis du cuir. il laissa pourtant subsister quelques plis, ceux qui se trouvent dans la région du ventre, c’est-à-dire du nombril, comme un souvenir de ce qui était arrivé dans l’ancien temps. quand donc l’être humain primitif eut été dédoublé par cette coupure, chaque morceau, regrettant sa moitié, tentait de s’unir de nouveau à elle. et, passant leurs bras autour l’un de l’autre, ils s’enlaçaient mutuellement, parce qu’ils désiraient se confondre en un même être, et ils finissaient par mourir de faim et [ 191b] de l’inaction causée par leur refus de rien faire l’un sans l’autre. et, quand il arrivait que l’une des moitiés était morte tandis que l’autre survivait, la moitié qui survivait cherchait une autre moitié, et elle s’enlaçait à elle, qu’elle rencontrât la moitié d’une femme entière, ladite moitié étant bien sûr ce que maintenant nous appelons une « femme », ou qu’elle trouvât la moitié d’un « homme ». ainsi l’espèce s’éteignait. mais, pris de pitié, zeus s’avise d’un autre expédient : il transporte l